Le blog de Fifi et Doudou

Hopla, ce matin, on profite du beau temps pour sortir s'aérer un peu avec Doudou. En route vers une petite balade déjà faite, mais qu'on aime bien et qu'on ne fait pas tous les jours non plus : à sainte marguerite.

Lilo a mis ses grosses chaussures, comme Papa et Maman, c'est super !

Du coup, Lilo peut sauter dans l'eau (d'où mon jeu de mot), alors à chaque flaque, elle s'en fait un délicieux plaisir (partagé avec nous) :

Alors qu'on avançait tranquillement au rythme de Lilo, on aperçoit tout au fond, là bas, deux oiseaux assez gros :

Mais même en avançant à pas de sioux, nous n'avons pas réussi a bien les voir de près... Lilo adore passer sur les ponts où l'eau passe dessous :

Petite pause avant de faire demi-tour :

A notre retour, dans la boite aux lettres, nous avons reçu l'album de 100 pages de la deuxième année de Lilo. Nous le regardons tranquillement toutes les deux :

Puis c'est l'heure de manger, j'ai le droit de manger debout, pendant que la petite ouistiti dort derrière :

Après sa sieste, alors que Lilo ne savait même pas que ses grands-parents venaient le lendemain, a décidé de faire un dessin pour eux :

Nous nous activons pour faire le gros ménage de la maison. La venue de plusieurs visiteurs dans la semaine nous motive souvent pour faire le gros ménage de la maison, et ça ne nous fait pas de mal. Lilo est à peu près sage pendant que nous vaquons à nos tâches respectives. Je fais un petit palmier le soir à Lilo :

Jasmine commence à grogner vers 19h. Doudou la prend le temps que je mange. En effet, ce soir, je vais essayer une nouvelle "technique" que j'ai lu dans le livre que je lis en ce moment : le sommeil, le rêve et l'enfant de Marie Thirion.

Pour cette pédiatre, les pleurs du soir sont une dysrythmie du cycle d'éveil/sommeil chez le bébé et pour elle, les crises sont d'autant plus longues lorsque les parents essaient d'en faire trop pour les arrêter. Elle conseille de se mettre dans une pièce calme et sombre (pas dans le noir total) avec son enfant, d'être auprès de lui, voir sur le ventre d'un de ses parents, et de laisser l'enfant gérer la crise sans le stimuler, sans lui parler, le bercer, le caresser. Juste être là pour lui.

J'avais déjà lu des témoignages sur cette manière de gérer la chose. Et effectivement, nous arrivons (parfois) à empêcher Jasmine de pleurer, mais peu importe la solution choisie, ça ne marche qu'un moment, il faut changer sans cesse de technique et on s'épuise. Peut être qu'à trop vouloir en faire, on empire la situation.

Je fais donc le bain de Jasmine, elle hurle à la sortie pour la rhabiller, puis je file dans notre chambre, sur notre lit. On fait la tétée à 20h et ensuite, je la mets contre mon épaule et ne bouge plus (mais penses très fort). Elle hurle pendant 40 minutes, elle a super chaud (et moi aussi), elle fait des micro-pauses de 10 - 15 secondes, puis repart de plus belle. Elle finit par s'endormir, mais je ne sais pas si c'est d'épuisement ou bien parce qu'elle a choisit d'arrêter... C'est pas mal éprouvant comme situation, j'ai eu mal au ventre pendant la session des pleurs, mais je m'accrochais à l'espoir que ça soit bon pour elle et que ça l'aide à passer cette mauvaise période plus vite.

Je la couche alors dans son lit. 5 minutes plus tard, elle repleure. Je monte dans sa chambre, m'asseois avec elle sur le rocking chair et ne bouge plus, de la même manière. En trois minutes, elle redort, je la recouche. Il est quand même 21h45 car à chaque fois, j'attend qu'elle s'endorme bien profondément. J'ai hâte de savoir si demain, ça sera mieux, car impossible de vivre ça tous les soirs, même si elle s'est endormie plus tôt que les autres soirs de crise.

Bonne nuit !